Doki Doki Literature Club : un jeu vidéo gratuit mais particulièrement malsain !
Gameplay
Ne vous attendez pas à un gameplay hyper compliqué avec DDLC. En effet, c’est un petit jeu narratif où il vous suffira de cliquer pour passer les différents dialogues et/ou faire des choix. À l’instar de Inua, vous ne pourrez pas non plus faire bouger votre personnage avec les touches Z,Q, S et D du clavier. Globalement, on va lire les différents dialogues des personnages et passer au dialogue suivant grâce au clic gauche de la souris.
De plus, il nous sera possible « d’écrire » des poèmes qu’il faudra lire devant les autres membres du club. L’idée ici sera de choisir 20 mots les plus en adéquation avec votre fille préférée du club de littérature afin de la séduire.
Attention aux spoilers. Si vous souhaitez découvrir le jeu par vous-même, finissez-le au moins une première fois avant de lire la suite de l’article.
Plus on avance dans l’histoire, et selon les choix que l’on aura fait dans la première partie du jeu, un personnage disparaîtra du jeu. C’est à partir de là que le jeu deviendra dérangeant et voire même totalement glitchée. Sayori disparaît du début de DDLC et de nombreux glitchs apparaissent dès le début de cette seconde run.
De plus, il est possible d’interagir avec les fichiers du jeu afin de modifier l’histoire. Par exemple, à un moment donné de l’histoire, on apprend que l’un des protagonistes est une sorte d’« ordinateur omniscient » et qu’il peut littéralement supprimer les personnages et nous bloque la suite de l’histoire. Monika souhaite que notre personnage et elle, restent ensemble pour toujours, à se regarder droit dans les yeux en discutant.
Pour le coup, une question m’est venue à l’esprit, « est-il possible de supprimer ce personnage en question pour pouvoir continuer ? ». Eh bien, oui, si vous allez dans les fichiers du jeu et que vous supprimez le fichier du personnage (monika.chr) et que vous relancez Doki Doki Literature Club, l’histoire se débloque enfin et vous pourrez au final repartir de zéro sans ce personnage. Bien sûr, cela ne s’arrête pas là et Sayori reprend plus ou moins la place de Monika avant de se faire, elle aussi éjecter du jeu.
Le jeu s’est finalement terminé quelques minutes plus tard. Monika nous avait finalement sauvé la mise en se rendant compte que ce qu’elle avait fait était mal.
Une fois le jeu fini, j’ai voulu pousser l’expérience un peu plus loin en supprimant tous les fichiers de DDLC et en le téléchargeant de nouveau. Une fois ceci fait, j’ai décidé de supprimer le personnage de Monika avant même le début du jeu. DDLC se lance bien et la première tirade de Sayori démarre. Mais tout ne se passe pas comme prévu, elle commence à paniquer, pleurer et dire que rien ne va et qu’il faut que cela s’arrête vite. Le jeu crash alors. En retournant dans les fichiers des personnages, je constate alors qu’ils ont absolument tous disparus ! Si je relance le jeu une énième fois, nous tombons seulement face à une image fixe, où nous revivons le suicide de Sayori dans la première partie du jeu.
J’ai alors retenté l’expérience en supprimant Natsuki ou bien Yuri, mais dès le lancement du jeu, les fichiers se régénèrent automatiquement.
Au contraire, si je supprime Sayori, un écran avec « The End » apparaît. Bref, c’est assez amusant de pouvoir jouer comme cela avec les fichiers du jeu ! Je n’ai jamais vu cela dans un autre jeu vidéo jusqu’à présent.
De même, nous avons aussi accès à des fichiers .txt , dans un dossier nommé « pas lire avant crédits » avec des secrets supplémentaires.
Ambiance visuelle & auditive
La première partie du jeu est réellement toute mignonne. Les personnages sont adorables et attachants. Néanmoins, vous l’aurez deviné, l’histoire bascule à un moment donné et tout devient bizarre et vraiment très glauque ! Mais à un point très dérangeant ! Ceux qui ne sont pas à l’aise sur les thématiques des scarifications ou encore du suicide, devront sûrement éviter de jouer à DDLC. Yuri est à moitié folle tandis que Monika parle aussi bizarrement. Les personnages se battent entre eux. Bref, tout devient très violent et à une vitesse folle !
En plus de cela, tout au long de la première partie, nous avons le droit à des musiques charmantes qui, elles aussi vont « glitcher » dès la seconde partie de DDLC. Elles deviendront vraiment bizarres voir mêmes très désagréables par moment pour donner une ambiance lourde et pesante. Bref, pour ma part, j’ai trouvé cela très réussi. Le jeu a réussi à me tenir en haleine plus d’une dizaine d’heures et je serai bien tentée de réitérer l’expérience en faisant d’autres choix.
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