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Test – Ghostrunner 2

Ghostrunner se veut punitif et on aime ça

En démarrant Ghostrunner 2 , vous allez vite découvrir la sombre volonté de ce jeu. En effet, le moindre coup suffit à vous mettre au tapis. Par conséquent, il est important pour votre progression de connaître sur le bout des doigts le moindre des pièges tendus par vos adversaires. De la même façon, un groupe d’ennemi doit être analysé et anticipé pour ne pas avoir à revivre encore et encore la même épreuve. La difficulté peut paraître ahurissante, mais elle est relativement bien dosée et cohérente avec votre progression. Les ennemis sont ainsi sensibles aux mécaniques que vous connaissez déjà et un peu d’analyse vous suffira à en venir à bout.

Jack, votre héros pour cette aventure

On pensera par exemple à se débarrasser dans un premier temps des ennemis à distance pour ensuite se focaliser sur le corps-à-corps. Pour ce faire, on aura l’occasion de repousser les projectiles, ralentir le temps au début de votre aventure. Au fur et à mesure, divers outils viennent s’ajouter à votre panoplie et permettent un contrôle plus élaboré des menaces. À noter par ailleurs, Ghostrunner 2 se targue d’un très long niveau d’introduction. De cette façon, il est aisé de prendre goût au jeu et surtout avoir un contrôle total de Jack (personnage principal ndlr).

 

Des boss ardus et appréciables

Dans ce genre de jeu, le plus important reste en mon sens les boss de niveaux. Ces derniers représentent une menace accrue. De surcroît, ils vont demander une concentration sur une longue durée rendant les combats intenses. Dans le cadre de Ghostrunner 2, nous allons pouvoir en compter un total de 5 en incluant le final. Outre le côté épique de chaque bataille et le décor Cyberpunk associé, on a affaire ici a des combats incluant de la réactivité de l’IA. Impossible de connaître un paterne par cœur à moins de reproduire exactement la même séquence.

Une référence très légère

Le paroxysme de la perfection qui vient ici donner des lettres de noblesses à des combats qu’on va juger comme trop peu nombreux. À noter également que le jeu va jouer sur tous les modes de combats offerts au cours de l’aventure pour varier les plaisirs et proposer différentes expériences de bataille.

 

Un système de compétence progressif

En plus de monter en difficulté, le jeu va vous proposer de vous améliorer progressivement. A force de vaincre toujours plus d’ennemis et en complétant des défis, vous aller récupérer ce qui s’appelle ici des DATAS. Ces dernières font office de monnaie dans Ghostrunner. Ainsi, il vous sera possible d’investir dans de meilleures armes, une meilleure mobilité ou encore des compétences de furtivité.

Nul besoin de tout débloquer pour finir le jeu bien sûr. On en vient même à se spécialiser en fonction de sa partie pour avoir une aventure différente et une facette plus complète du jeu. Évidemment, il est possible de tout obtenir et donc de devenir le cyborg ultime. Ça ne dépens que de vous.

 

Un jeu dans le jeu avec Roguerunner

Bien que Ghostrunner 2 soit déjà en lui-même bien prenant. Les développeurs ont pris le temps d’amener un petit cadeau bonus. En effet, pour débloquer de nouvelles apparences, il nous est proposé de passer par un ordinateur mystérieux avec à son bord un programme appelé Roguerunner. Un petit Roguelike bien amené où chaque partie sera différente et challenging. Entre combat, plateforme et exploration chaque carte générée dispose de sa propre épreuve et vous fait naviguer à travers différents tableaux jusqu’à un boss corsé adapté à votre progression.

On peut ainsi interrompre facilement sa progression et changer d’air sans même avoir besoin de lancer un autre jeu. Une fois tous les boss vaincus, votre personnage pourra ainsi fièrement arborer de nouvelles couleurs et tenues faisant foi de votre valeur virtuelle au combat !

 

Tout est plus amusant à moto

N’ayant pas joué au premier Opus, il m’aura fallu un temps pour constater que les combats à moto étaient une nouveauté de celui-ci. Ponctuant parfois votre progression, ces derniers donnent un nouveau sens à Ghostrunner. Permettant d’avoir une réelle sensation de vitesse, on prend plaisir à abattre une multitude d’ennemis dans des niveaux ouverts.

Toujours plus vite !

Attention toutefois de ce côté-là, si la vitesse est jouissive, elle reste également punitive. Le moindre faux pas vous mettra au tapis et il n’y a plus qu’à tout recommencer. Les contrôles quant à eux se veulent peu intuitifs au départ. Il faudra bien compter une petite heure pour vraiment prendre le coup et profiter pleinement de cet ajout.

 

Quid de la durée de vie de Ghostrunner 2 ?

Comme indiqué plus haut, le jeu va se finir assez vite si on prend en compte qu’il ne contient que cinq grandes étapes. Ceci étant, la durée de vie actuelle ne considère pas les ajouts prévus via les DLC en cours de réalisation par l’équipe de développement.

Si on se base uniquement sur le jeu actuel, il faut compter entre quatre et six heures minimum pour le finir présentement. Si, comme une partie de la communauté, vous êtes amené à vouloir le finir le plus vite possible, sachez que le record est actuellement fixé à 1 h 24. Ceci étant dit, nous en venons à un autre point. En effet, si le jeu se veut court, sa rejouabilité elle est infinie. De par le fait, ce jeu se veut hardcore. Or, si vous aimez le défi, il vous faudra un certain temps pour le finir sans mourir par exemple. Les challenges se veulent nombreux et bon nombre de hardcore gamer voudront s’y frotter sur une longue durée.

Raté pour 98,4% des joueurs

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