Test – Eiyuden Chronicle: Rising
Un Action-Aventure Sidescroller en 2D dynamique
En ce qui concerne cette partie, le jeu a voulu proposer une expérience facile à prendre en main. En effet, comme indiqué, vous allez disposer de 3 personnages à partir d’un certain stade de l’aventure. Pour les contrôler simultanément, chacun dispose d’une touche de frappe dédiée. Par exemple, CJ est activable puis se bat avec la touche X tandis que les deux autres personnages seront appelés par le Y ou le B. On conservera le A pour le saut à chaque fois et les gâchettes pour leurs capacités spéciales. Les enchaînements de coups se veulent dynamiques via les attaques de lien. Celles-ci vous permettent de permuter de personnage en Bullet-time les dégâts sont ainsi amplifiés et peu d’ennemis vous résisteront.
Améliorez vos personnages au fil du jeu
Combiné à cela, vos personnages disposent d’un équipement et de consommables pour faciliter leur avancée. Ces derniers se débloquent au fur et à mesure de votre progression dans l’histoire et sont souvent synonymes de troc contre des ressources glanées pendant l’exploration. Tout cela mis bout à bout, on obtient une base solide propre à de nombreux J-RPG. Toutefois, que nous réserve la suite de notre découverte ?
Beaucoup de ressources à ramasser
Premier ressenti et expérience de jeu
Comme dans de nombreux jeux de ce genre, Eiyuden vous propose un HUB central avec la ville. Celle-ci regorge de marchands en tout genre et d’une base vous permettant de récupérer vos point de vie. Depuis cette zone, il vous est tout à fait possible de vous téléporter vers les zones instanciées après avoir récupéré votre quête principale et quelques annexes. À contrario, une fois arrivé dans ces zones, impossible de vous téléporter sauf si vous trouvez un panneau prévu à cet effet. Si l’action se veut logique, cette idée à une fâcheuse tendance à tuer votre rythme. En effet si votre objectif est tout au fond de la zone, vous allez devoir rebrousser chemin pour rentrer. Et quand le chemin est vide… C’est très long.
Dangereux, mais souvent anecdotiques
Au niveau de l’avancée, le jeu se veut quand à lui assez linéaire. On se contente de suivre tranquillement les différents embranchement qui nous sont proposés. Des marqueurs sur la carte et les monstres étant présents pour s’assurer qu’on sache où aller. Si cela nous permet d’avancer rapidement, une certaine frustration se présente tant le travail est prémâché. Si vous couplez cela au fait que les quêtes sont légion, vous allez très vite passer en pilote automatique le temps d’en boucler un maximum. En effet, il faudra compter un total de 180 quêtes annexe pour obtenir la totalité des tampons. Autant vous dire que vous allez en voir du pays !
Le tout à pied, oui monsieur !
Une chose est sûre, ce point permet de garantir un peu plus de durée de vie (comptez une douzaine d’heure pour le platine). Toutefois, la répétitivité de certaines quêtes et le fait qu’elles aient toute un (long) dialogue en semi-cinématique avec texte déroulant rendent l’expérience clunky et irrégulière. Ce qui est dommage compte tenu des bonnes idées. Pour le reste, le jeu se veut assez facile si vous prenez le temps d’améliorer vos personnages au fur et à mesure de l’aventure.
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