,

Test – We Were Here Forever

De l’apprentissage progressif

Dans le cadre de ce nouvel opus, nous démarrons donc notre épopée dans deux cellules quelque peu médiévales. Comme toujours, un mystérieux individu vient interrompre notre captivité avant de disparaitre sans prendre le temps de se présenter. Fait par ailleurs très intéressant de ce chapitre, le jeu vous fait très vite rencontrer votre comparse. Là où généralement il faut attendre plusieurs tableaux, ici on se sert de cet évènement comme une sorte de tutoriel. Ainsi, il est possible de démarrer tranquillement l’aventure en débattant devant un ou plusieurs tableaux. Sans pour autant tout vous révéler, cette joie n’est que de courte durée et une fois ce chapitre fini, vous revoilà séparé pour un moment.

Au niveau du mode de fonctionnement, le jeu va s’articuler bien évidemment sur l’observation et la réflexion. Les contrôles se veulent donc ultra intuitifs. En effet, on passera simplement sur les traditionnels ZQSD pour le mouvement, des touches d’actions proche pour interagir avec le décor (E & F) puis la souris pour orienter votre vue et le talkie-walkie. Notez par ailleurs que ce dernier sert à discuter avec votre allié. Si vous ne connaissez pas votre partenaire de jeu, c’est bien évidemment impératif. Dans notre cas, nous avons utilisé principalement Discord, c’est un peu sorti du cadre mais tout le monde le fait !

Des contrôles simples et connus de tous

Comme nous en avons parlé en premier lieu, le point central de ce jeu est et restera les énigmes. Pour se faire, vous disposez d’un temps illimité afin de trouver la solution. En dehors de rares exceptions où une course contre la montre vous oblige à agir vite bien sûr. Ainsi, vous pouvez tranquillement discuter avec votre partenaire de jeu, décrire l’environnement, ce que vous voyez et surtout déterminer les points communs entre vos deux salles. Dès cette étape franchie, la déduction peut démarrer et petit à petit la résolution du puzzle. La seule difficulté pourra venir parfois du fait de devoir décrire les symboles.

Quand un coquillage devient un grain de café

Au bout de quatre jeux, ça doit tourner en rond ?

Vous pensez bien que ceci aura été ma première crainte. Si pour les premiers on avait toujours ce sentiment de nouveauté, il est clair que 4 jeux en cinq ans peut vite donner une crainte de répétitivité. Et pourtant, on découvre encore avec plaisir ces nouveaux tableaux et l’envie sadique des développeurs de vous faire chercher toujours plus. La diversité des différentes thématiques vient aider par ailleurs à abreuver notre soif de casse tête. Par ailleurs, en cas de besoin, le jeu peut essayer de vous mettre sur la voie. En effet, après un moment bloqué, vous pouvez tricher et utiliser des Indices. Chaque joueur en a 3 à disposition et peut les débloquer toutes les 30 secondes. Une manière détournée de vous faire avancer si vraiment vous n’y arrivez pas.

Sortie ou piège ?

Si cela peut s’avérer pratique, dans certains cas c’est différent. Comme je vous l’indiquait un peu plus haut par exemple, des petits passages contre la montre se veulent toujours minoritaire mais présents. Donnant ainsi un petit sentiment de stress qu’on ne connaissait pas sur certains volets. Bien entendu, les indices attachés à ces passades se veulent très évasifs et vont vous demander d’avantage d’observation en peu de temps.

Pour apporter tout de même une légère critique, l’ambiance musicale fait malheureusement très recyclé. Il est évident qu’en si peu de temps de développement, l’équipe à taille humaine ne peut pas améliorer tous les aspects de sa licence. Ainsi, on retrouve les musiques identitaires notamment sur les moments de pression ou simplement d’observation. Un point négatif moindre qui n’entache pas le plaisir de jeu compte tenu de leur pertinence bien sûr.

Le classique jardin botanique !

0 réponses

Laisser un commentaire

Rejoindre la discussion?
N’hésitez pas à contribuer !

Laisser un commentaire